200 fermes disparaissent chaque semaine. 18% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté. Et – ceci expliquant sans doute cela – on dénombre une surmortalité par suicide dans le milieu agricole… Le métier d’agriculteur est en souffrance, en France, aujourd’hui. Certains ont décidé que la situation ne pouvait perdurer : ils se battent aux côtés de ces personnes en détresse et les sortent de leur solitude mortifère. Un exemple nous est donné sur France3 Normandie qui nous emmène sur la ferme de Sébastien, éleveur bovin, qui fait parti des 67 nouveaux accompagnés de Solidarité Paysans Basse-Normandie en 2024. Témoignage de l’accompagné et du binôme de bénévole.
Marie-Andrée Besson, présidente de Solidarité Paysans, nous le dit aussi : Pour aller vers un autre type d’agriculture, il faut une volonté politique. Cela ne peut pas simplement se produire entre consommateurs et producteurs, même si les initiatives locales autour de la sécurité sociale de l’alimentation, des caisses alimentaires et des circuits courts sont importantes. Et pour en savoir plus, cliquez sur l’image du site d’Ecologie Humaine !
Par contre, y-a-t-il un lien entre cette détresse et le résultat des élections professionnelles agricoles ? Un petit séisme, qui s’étend en Nouvelle-Aquitaine : les départements en JAUNE ont été conquis par la CR et un seul, en orange, par la Confédération Paysanne, hors les départements « d’outre-mer » ! Voir l’article de France3 Nouvelle Aquitaine : « Elle a sans doute mieux exprimé le mal-être agricole » ou, autrement dit : « Beaucoup d’agriculteurs se sont retrouvés dans ces formes de protestation et ça se ressent dans les urnes. » François Purseigle, Professeur à l’AgroToulouse et chercheur associé au Cevipof
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