En 2022, le glyphosate a perdu sa place de premier herbicide vendu en France, pour être détrôné par le prosulfocarbe, un pesticide massivement utilisé à l’automne et au printemps, pour désherber les céréales et les pommes de terre.
Problème, ce pesticide est très volatile : il contamine l’air, et se dépose sur les parcelles non traitées. Malgré de multiples alertes, aucun producteur bio n’a été indemnisé, et le prosulfocarbe a été récemment réautorisé jusqu’en 2027.
Fin 2023, la Fédération nationale d’agriculture biologique et Générations futures ont lancé des recours juridiques pour faire interdire cette molécule. Ces procédures, qui nous opposent à l’Etat et au géant de l’agrochimie Syngenta, sont longues et très coûteuses.
C’est pourquoi nous avons aujourd’hui besoin de votre soutien : en participant à la cagnotte, vous nous aidez à financer les procédures d’interdiction du prosulfocarbe !
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Le nombre de contaminations de cultures bio par du prosulfocarbe se multiplient et la FNAB fait appel à votre aide pour financer les actions juridiques en cours pour faire interdire la molécule !
À quoi servira le financement ?
Les recours en justice coûtent cher. Depuis 2021, la FNAB a investi 10 300€ en frais d’avocats auxquels il faut ajouter 22.000 € de travail salarié consacré à cette question. Aujourd’hui, la FNAB doit investir 4.800€ supplémentaires pour contester les autorisations de mise sur le marché du prosulfocarbe devant les Cours administratives d’appel de Versailles et d’Amiens.
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