C’est la question que je me suis posée en visitant, ce dimanche matin, confiné, le marché de Loubens, dans l’Entre-Deux-Mers, inauguré à mi-septembre et où « déballent » une bonne douzaine de chalands ou petits producteurs. J’y vois donc un savonnier de La Réole qui fabrique ses savons avec, entre autres matières premières, des huiles végétales bio de chez Eric Berjon à Blasimon. Mais, voilà-t’y pas que pour vendre ses savons, il lui faut mettre à la vente les ingrédients de ces mêmes savons et, en plus, quelques paquets de riz de navarre, c’est-à-dire de l’alimentaire ! Alors, le savon est-il essentiel ou pas ? Les savonniers artisanaux [sont] privés de marchés, alors qu’il faut… se laver les mains ! Le problème sera résolu dès ce samedi par la réouverture de tous les commerces !
Laisser un commentaire